Biographie personnelle

Toute vie est un patrimoine à léguer aux générations futures.

Vouloir se raconter ou garder une trace du parcours de vie d’un proche, ceci est possible.

 

Biographe de formation, je peux vous accompagner dans cette aventure. Ma mission consiste à traduire par écrit votre récit, vos péripéties, vos émotions.

Chacun d’entre nous donne un sens personnel à cette démarche qui s’inscrit généralement dans une volonté à transmettre un petit peu de soi. Elle peut aussi avoir comme objectif de s’exprimer, de se libérer, de se sentir vivant(e), etc.

 

Si vous souhaitez réaliser votre biographie, dans une posture d’écoute, lors d’entretiens individuels, je vous accompagne à mettre en mots votre récit ou celui de vos proches.

Je peux aussi réaliser un petit recueil personnalisé élaboré à partir de textes illustrés de photos.

Extrait issu d'une biographie familiale

"Mais le pire des choses que j’appréhendais, c’était la réaction de mon père qui n’était pas au courant. Et elle ne s’est pas fait attendre. Furieux, rouge de colère, il n’a pas compris. J’étais là, il fallait une responsable, alors il m’a claqué, c’était la première fois. Je m’en souviendrai toute ma vie de cette claque. Elle m’a marquée, c’était injuste, je n’avais pas le choix. À cette époque, les enfants n’avaient pas le droit de se rebiffer contre les adultes, et encore moins contre une religieuse. "

Extrait issu d'un témoignage historique

"Quand le train est entré en gare, même pas encore à l’arrêt, tout le monde s’est mis à crier le prénom de leur proche. Dès son immobilisation, d’un coup plus rien, plus un cri, plus un bruit. Nous formions tous une haie dans laquelle les passagers défilaient. Dès que quelqu’un reconnaissait une personne, elle la récupérait et des cris de joie se faisaient entendre à nouveau. J’ai gardé des images dramatiques, traumatisantes de ce retour. Dans les voitures ils étaient mélangés prisonniers de guerre, comme mon oncle, et survivants des camps de concentration. Ces derniers étaient vêtus de ces pyjamas rayés, ces costumes de bagnard dix fois trop grand pour eux, tellement qu’ils étaient maigres. Ils étaient tous rasés, hommes et femmes. Ils avaient des yeux creusés, noirs, cernés, des joues creuses, une peau presque transparente tellement nous pouvions apercevoir leur squelette. J’avais l’impression qu’ils pouvaient se briser à chaque pas qu’ils faisaient. C’était vraiment impressionnant, traumatisant à l’idée de ce qu’ils avaient  subi. "